Toutes les contributions, y compris les plus modestes, sont les bienvenues.
Le lundi 16 décembre 2024
Le lundi 16 décembre 2024
Nous avons rencontré Maxime Soulignac, mécène de l’Opéra Orchestre Normandie Rouen depuis 2022. Il a 40 ans et est venu nous parler de son engagement en faveur de la musique et à destination des générations futures.
Vous êtes mécène depuis 2 ans maintenant, qu’est-ce qui vous a donné envie de soutenir l’Opéra Orchestre Normandie Rouen ?
Je suis mécène depuis 2 ans mais je suis spectateur au Théâtre des Arts depuis 25 ans. Ce sont mes parents qui m’ont donné le goût de la musique et j’ai depuis toujours pris des abonnements. J’ai entendu parler des soucis budgétaires de l’Opéra de Rouen, et j’ai eu envie de le soutenir pour avoir le plaisir de venir encore régulièrement. Aujourd’hui, à mon tour, je transmets cette passion à ma fille.
Quel rôle joue l’Opéra pour vous ? Quel sens voyez-vous dans votre engagement ?
Je ne peux pas passer une journée sans musique, elle m’est essentielle, c’est le reflet de mes émotions. Je pense que la création musicale, et culturelle d’une manière plus générale, est importante. Devenir mécène particulier, c’était une façon très modeste d’avoir un petit impact au niveau local sur la vie culturelle, et d’en faire bénéficier tout le monde. Donner, ce n’est pas toujours facile mais je suis heureux de pouvoir participer, à mon niveau.
Quels avantages trouvez-vous au fait d’être mécène à l’Opéra ?
Je suis devenu mécène sans attendre de contreparties particulières. J’apprécie cependant de pouvoir bénéficier de la primauté sur la programmation et la réservation. L’Opéra propose également des invitations à des évènements : avant-premières, répétitions, etc. Malheureusement, je n’ai pas le temps de participer à ces soirées, mais c’est intéressant de pouvoir venir dans les coulisses, de rencontrer les artistes, de voir l’envers du décor.
J’espère pouvoir me libérer ! J’apprécie le fait que l’on soit « récompensés » en pouvant entrer dans le cœur de l’Opéra, au-delà même des avantages fiscaux, on se sent impliqué.
Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui hésite à devenir mécène ?
Il ne faut pas hésiter ! C’est une façon d’entretenir la solidarité, de garder un lien de société. Il ne faut pas perdre de vue que la création artistique coûte de l’argent et que les politiques n’ont pas toujours les ressources pour favoriser cette création. Quand on a la chance de pouvoir le faire, je trouve que c’est important, c’est une façon de s’engager en tant que citoyen. Et ce n’est pas réservé aux plus riches, je pense que les contributions les plus modestes sont les bienvenues !