D’une simple sérénade, Mozart fait de la Gran Partita une symphonie de chambre qui souffle un irrésistible vent de liberté.

On dit de cette musique de divertissement qu’elle est une œuvre d’exception. Et pour cause ! Alors que la sérénade est habituellement jouée à la nuit tombée, pour se délasser les soirs d’été, Mozart en fait un exercice d’exploration de la forme, de l’écriture et de l’instrumentation. Chaque partie est destinée à un instrumentiste soliste. Au cours des sept mouvements, on entend une sonate, un menuet, un rondo et bien sûr l’adagio, l’un des plus beaux du maître, haletant tel un cœur qui bat.

Hautbois Jérôme Laborde, Fabrice Rousson
Clarinettes, cor de basset Naoko Yoshimura, Lucas Dietsch, Gilles Leyronnas
Bassons Batiste Arcaix, Clément Bonnay
Cors Bertrand Dubos, Arthur Heintz, Éric Lemardeley
Contrebasse Gwendal Étrillard